FAIREENTENDRE SA VOIX.E Signaler ce post Diane Seyrig Diane Seyrig De n'avoir pas fait tout le tour du sujet, ni d'en maîtriser toutes les "subtilités". Et de ne pas plaire à tout le monde. Au nom du décloisonnement des idées, des envies et de ce qui nous met en-vie et nous anime le corps, le coeur et l'esprit. OUI ! Une voix porte-voie, n'est autre
Ne plus parler à sa mère se fait souvent au terme d'un processus long et douloureux. Photo d'illustration. Getty Images Sophie, 37 ans "Ma mère était un obstacle à mon bonheur""J'ai toujours eu des relations très compliquées avec ma mère. Depuis toute petite, elle trouve à redire sur mes décisions. Mes compagnons n'ont jamais été 'assez bien' pour moi, mes études de lettres ne 'menaient à rien' et mon emploi actuel dans l'édition est 'précaire et mal payé'. Bon gré mal gré, j'en ai longtemps pris mon parti, mettant ses réflexions sur le compte d'un perfectionnisme exacerbé. Je faisais avec, mais nous avions régulièrement des disputes extrêmement fortes. À chaque fois que j'allais voir ma mère, j'en ressortais déprimée, alors que j'allais globalement plutôt bien. Elle passait son temps à me juger et à souligner mes imperfections. Constater que je n'avais plus 'besoin' d'elle semblait la plonger dans un profond désarroi. J'ai réalisé que c'était cet équilibre qu'elle ne pouvait pas supporter, elle qui a toujours eu un tempérament mélancolique, prompt à la déprime. LIRE AUSSI >> Iris, 29 ans "J'ai dû m'éloigner de ma mère pour retrouver la bonne distance" "Je n'en pouvais plus"J'ai essayé de lui en parler plusieurs fois, de lui dire que j'étais malheureuse de constater que nous ne pouvions pas nous entendre. À chaque fois, elle promettait de faire des efforts. Sans succès. Après une énième conversation sur mon manque d'ambition professionnelle et le fait que je n'ai pas encore d'enfant, j'ai décidé de couper les ponts. Je n'en pouvais plus, tout simplement. Ma mère était un obstacle à mon bonheur. Aujourd'hui, après huit mois de silence sans répondre ni à ses textos ni à ses appels, j'oscille entre soulagement et culpabilité. Elle me manque mais je ne peux m'empêcher de me dire que cette rupture était inévitable." L'avis du psy"Une relation mère-fille est toxique dès lors qu'elle fait du tort à cette dernière matériellement, psychologiquement ou émotionnellement, explique Marie Andersen, psychologue et auteure de L'Emprise familiale éd. Marabout. Il ne s'agit pas d'une maladresse ponctuelle mais d'un refus persistant de la mère d'accepter le mode de vie de sa fille, soit parce qu'elle a des valeurs différentes, soit parce qu'elle ne sait fonctionner que sur le mode du conflit. LIRE AUSSI >> "La Consolation" comment une mère ferme les yeux sur le viol de sa fille Normalement, la relation s'implante dans l'idée qu'il y a un passage de relais entre les deux. Mais parfois cela ne fonctionne pas. Le mythe de Blanche-Neige est assez éclairant à cet égard la marâtre y représente la figure tutélaire de la mère qui n'accepte pas que sa fille devienne plus belle qu'elle. Au delà de cette rivalité physique, c'est la jalousie qui est en jeu. Certaines mères ne supportent pas que leur fille prenne progressivement leur indépendance. Elles ont le sentiment d'être reléguées en périphérie. Pour éviter que leur enfant ne leur échappe, elles se font omniprésentes et deviennent toxiques. "La pression sociale est forte"C'est ce besoin de 'toute puissance' qui est le ferment de la rupture. Les femmes qui coupent les ponts essayent sur tous les tons -la colère, la supplication, l'éloignement- de poser des limites. Jusqu'à l'épuisement. Elles finissent par être dans un tel état de stress, de culpabilité et de révolte qu'une seule issue finit par s'imposer la rupture. Elle peut être facilitée par une mise à distance géographique. Cela permet de faire diminuer la pression parentale. Si ce n'est pas possible, certaines femmes décident simplement de ne plus répondre du tout. C'est un long cheminement, d'autant plus que la pression sociale est forte. La Bible dit d'ailleurs 'Tu honoreras ton père et ta mère'. Rompre avec sa mère reste un tabou. On estime inconsciemment que c'est le rôle principal des femmes. On pense que si on les déchoit de ce rôle, il ne leur reste plus grand-chose. Il me semble bénéfique de sortir de ce prisme moral. Une mère toxique empoisonne la vie de son enfant. Rompre, c'est alors se sauver soi-même, ne pas sacrifier son existence à une pseudo loyauté filiale devenue délétère." Leslie Rezzoug Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Droitsen EHPAD Le conseil de la vie sociale Composé de représentants des résidents, des familles et du personnel de l’établissement, le conseil de la vie sociale donne son avis et fait des propositions sur toutes les questions liées au fonctionnement de l’établissement : qualité des prestations, amélioration du cadre de vie
17 novembre 2020. Actualités L’association Citoyennâge a été récemment créée par des résidents d’Ehpad, qui veulent être écoutés par les instances décisionnelles. Nicole Petit, 84 ans, résidente à la Maison Saint-Joseph, à Gouarec 22, est secrétaire nationale de l’association. Nicole Petit vit à Gouarec depuis quatre ans. J’ai longtemps habité Belfort, où je travaillais dans les filatures. Puis mon mari et moi nous nous sommes installés à Lyon où j’ai vécu 56 ans. Il y a quatre ans, à son décès, je suis venue ici. Pour me rapprocher de ma fille qui habite Silfiac, juste à côté ». Nicole Petit, et c’est elle qui l’explique, n’a jamais eu un caractère très revendicateur. Ça n’était pas mon truc. Il y a trois ans je suis devenue présidente du conseil de la vie sociale de l’établissement où je vis. Et je me suis prise au jeu. Avec une animatrice, je participais activement aux réunions de Citoyennâge. Un mouvement qui vise à donner la parole aux résidents dans la gestion, au quotidien, des structures qui les accueillent ». Les mois passant, ce mouvement s’est structuré en association nationale, avec, à sa tête, Philippe Wender, président, un ancien cadre de l’industrie informatique, qui vit en Ehpad dans le Val-de-Marne. Nous, les vieux, on ne nous demande pas notre avis », proteste cet homme de 83 ans. Notre association se veut constructive. Nous voulons porter notre parole auprès des directions des établissements, mais aussi auprès des hautes instances et du gouvernement », poursuit Nicole Petit, ses dossiers méticuleusement posés sur la table. Une lettre adressée à Emmanuel Macron Récemment, cette retraitée a été sollicitée pour recopier, d’une manière manuscrite, une lettre adressée au Président Macron. Il ne l’a pas encore reçue mais ça ne saurait tarder. On lui demande de mettre les moyens humains nécessaires dans les Ehpad, où les gens qui travaillent sont trop sollicités. Sur ce plan-là , la Covid-19 n’a pas arrangé les choses ». Nicole Petit, a participé à trois colloques à Paris. Le dernier était consacré à l’écologie en Ehpad. On n’écarte aucun sujet, poursuit-elle. Nous sommes aussi en lien avec d’autres établissements. Nous avons notre mot à dire et on ne s’en privera pas ». Nicole Petit a insisté pour que Marie-Christine Écale, la directrice de la Maison Saint-Joseph, soit à ses côtés lors de l’entretien. Elle en profite pour évoquer avec elle un problème qui lui tient à cœur. Pourquoi un couple, dont un des membres vit à l’extérieur, a-t-il des droits de visite bien supérieurs aux nôtres, les veufs ? Je ne trouve pas ça normal ». La directrice lui promet de se pencher sur le sujet prochainement. Le dialogue est ouvert. Contact site internet
LÉglise est appelĂ©e Ă faire entendre sa voix.: La Iglesia está llamada a hacer oĂr su voz.: En outre, le Gouvernement accorde Ă l'Ă©vidence une grande importance au droit du peuple Ă faire entendre sa voix.: Además, el Gobierno asigna claramente una gran importancia al derecho de la poblaciĂłn a hacer oĂr su voz.: de hacer oĂr su voz
5 rue des Bernardins 50160 TORIGNY-LES-VILLES Tel. 02 33 77 20 20 Fax. 02 33 77 20 29 Email ehpadtorigni Contact pour les familles des résidents accueil-mr-torigni Accueil Présentation Actualités – Coronavirus Animations Repas Inscription Contact Menu
EHESP– Pise en compte de la paole de l’usage – 2014 Liste des sigles utilisés ANESM : agence nationale pou l’évaluation des établissements et sevices sociaux et médico-sociaux ARS : Agence Régionale de Santé CVS : Conseil de Vie Sociale EHPAD : Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes
Le roman se moque des préjugés sur les différences entre les sexes. » — G. Fabiano / Sipa Press Un été sans les hommes est narré par une femme, à l'inverse de vos deux derniers romans... J'ai passé dix ans de ma vie à écrire comme un homme. Je suis retournée à une narration féminine presque comme une vengeance. J'entendais cette voix drôle et en colère. La première phrase tournait dans ma tête. Tandis que ce premier paragraphe naissait, la narratrice aussi. D'où venait cette voix ? Je ne sais pas, mais je crois qu'elle avait quelque chose de très libérateur pour moi. Elle ne ressemble pas du tout à celle de mes livres précédents et elle est très différente de la mienne. Ce n'est pas parce que c'est une voix féminine qu'elle est plus proche de moi. Dans mon roman Tout ce que j'aimais, Leo, historien de l'art de 70 ans, est sans doute le plus proche de moi. Mais c'est clairement un livre à propos des femmes. Il n'y a même pas d'hommes dans le livre ! Un livre féministe ? Oui. Dans le féminisme américain, il y a longtemps eu une sorte de puritanisme auquel je n'adhère pas. L'idée que les femmes sont supérieures aux hommes et que si elles menaient le monde, la paix régnerait… Je ne crois pas du tout à ça. Mais si le féminisme est une prise de conscience de ce que nous vivons dans des sociétés où le patriarcat persiste, alors mon roman est féministe, mon arme, l'humour. Le roman se moque des préjugés sur les différences entre les sexes. Est-ce plus difficile d'être écrivain lorsque l'on est une femme ? Ces labels littérature féminine », ou littérature gay »… je n'aime pas. Est-ce que les femmes écrivent différemment des hommes ? C'est une question qui m'intéresse. Je crois que si l'on prenait une définition contemporaine de la masculinité et de la féminité, on pourrait diviser les écrivains, mais pas selon le sexe biologique. Gertrude Stein serait un homme et James Joyce serait une femme. Trois générationsC'est un livre sans hommes, mais c'est un homme qui provoque l'histoire Boris. Il fait une pause la pause était française », avec des seins éloquents » dans son mariage avec Mia, la narratrice, poétesse de 55 ans qui part dans la Minnesota où vit sa mère et où elle enseigne la poésie à des petites filles. A travers trois générations de deuxième sexe », Siri Hustvedt, caustique, optimiste, chuchote en creux ce que sont les femmes.
létablissement pour faire entendre la voix des usagers et veiller au respect de leurs droits. cvs-ehpad@ fonctionnement du Conseil de la Vie sociale Le Conseil de la vie sociale se réunit au moins trois fois/ an et autant de fois que cela est nécessaire sur convocation de son président ou sur la demande des deux tiers des membres du Conseil
Au JO du 27 avril 2022 a été publié le décret n° 2022-688 du 25 avril 2022 portant modification du conseil de la vie sociale CVS et autres formes de participation. . 1. Présentation Ce décret vient modifier la règlementation des CVS et autres formes de participation des personnes accueillies ou accompagnées dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux ESSMS ; ce nouveau régime entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Le CVS Organisation Acte institutif A raison de la modification de la rédaction d l’article D. 311-27, l’acte institut du CVS devra être transmis à l’autorité compétente pour délivrer l’autorisation. Composition Le nouvel article D. 311-5 du Code de l’action sociale et des familles CASF redéfinit la composition du CVS qui devra désormais comprendre au moins 2 représentants des personnes accompagnées. Si la représentation des personnes accompagnées ne peut être assurée, alors 2 représentants de groupements de personnes accompagnées au maximum seront éligibles pour les représenter et la participation des personnes accompagnées devra systématiquement être recherchée nouvel article D. 311-11, alinéa 4 ;1 représentant élu des professionnels employés par l’établissement ou le service. Ce représentant sera élu par l’ensemble des salariés de droit privé ou agents nommés dans des emplois permanents. Les candidats devront avoir une ancienneté au moins égale à 6 mois au sein de l’ESSMS ou dans la profession s’il s’agit d’une création d’établissement ou de service. Le scrutin sera secret et majoritaire à un tour. En cas d’égal partage des voix, le candidat ayant la plus grande ancienneté dans l’établissement et service ou dans la profession sera proclamé élu nouvel article D. 311-13. Les dispositions de l’article D. 311-12, relatives aux règles actuelles de désignation des professionnels, seront abrogées ;1 représentant de l’organisme gestionnaire. Par ailleurs, si la nature de l’ESSMS le justifie, le CVS comprendra également 1 représentant de groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ;1 représentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ; dans les ESSMS pour enfants mineurs et dans ceux accueillant des majeurs protégés 1 représentant des représentants légaux des personnes accompagnées. La notion de représentant légal disparaît au profit de celle de personne chargée d’une mesure de protection juridique avec représentation article D. 311-11, alinéa 3 ;dans les services tutélaires 1 représentant des mandataires judiciaires à la protection des majeurs MJPM ;si des bénévoles interviennent dans l’ESSMS 1 représentant de ceux-ci ;dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes EHPAD le médecin coordonnateur ; 1 représentant des membres de l’équipe médico-soignante. En toutes hypothèses, le nombre des représentants des personnes accueillies, des famille ou des représentants légaux devra être supérieur à la moitié du nombre total des membres du CVS. Par ailleurs, l’article D. 311-6 sera abrogé. Il prévoit actuellement que l’absence de désignation de titulaires et suppléants ne fait pas obstacle à la mise en place du CVS tant que le nombre de représentants des personnes accueillies et de leurs familles ou de leurs représentants légaux est supérieur à la moitié du nombre total des membres du conseil désignés. L’article D. 311-7 est également modifié. Jusqu’à présent, il prévoit que lorsque le très jeune âge des usagers rend impossible leur représentation directe, le collège des personnes accueillies ne peut être formé et seul le collège des familles ou des représentants légaux est constitué. Dans la nouvelle configuration, lorsque ces usagers seront dans l’impossibilité de participer directement au CVS en raison de leur très jeune âge, leurs sièges seront attribués aux représentants des familles ou aux représentants légaux. Enfin, l’article D. 311-18 est modifié pour permettre aux personnes suivantes d’assister aux débats du CVS Peuvent demander à assister aux débats du conseil de la vie sociale 1 élu de la Commune d’implantation de l’activité ou un élu d’un groupement de coopération intercommunal ;1 représentant du Conseil départemental CD ; 1 représentant de l’autorité compétente pour délivrer l’autorisation ; 1 représentant du Conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie CDCA ;la personne qualifiée figurant sur la liste conjointe du préfet de département, du directeur général de l’agence régionale de santé ARS et du président du CD ;le représentant du Défenseur des droits. Mode de scrutin L’article D. 311–10 est modifié afin que soient élus par vote à bulletin secret, à la majorité des votants les représentants des personnes accueillies ou accompagnées ;le représentant de groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ;le représentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ;le représentant des représentants légaux des personnes accompagnées ;dans les services tutélaires le représentant des MJPM. Election du président par les membres du CVS L’article D. 311-9 dispose aujourd’hui que le président du CVS est élu au scrutin secret et à la majorité des votants, par et parmi les membres représentant les personnes accueillies ou, en cas d’impossibilité ou d’empêchement, par et parmi les familles ou les représentants légaux. Cet article est modifié en cas d’impossibilité ou d’empêchement des usagers, le président sera élu par et parmi les personnes suivantes représentant de groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ;représentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ; représentant des représentants légaux des personnes accompagnées ; dans les services tutélaires représentant des MJPM. Cette nouvelle disposition vaudra également pour l’élection du président suppléant. Durée du mandat Jusqu’à présent, il est prévu que les membres du CVS soient élus pour un mandat renouvelable d’au moins 1 an et de 3 ans au plus. L’article D. 311-8 prévoit que la durée de ce mandat sera fixée par le règlement intérieur du CVS. Par ailleurs, dans le secteur public, le représentant des professionnels ne perdra plus automatiquement son mandat lorsqu’il cessera d’appartenir au comité technique d’établissement CTE ou à la commission administrative paritaire CAP, du fait de la suppression de la deuxième phrase de l’article D. 311-14. Attributions Les attributions du CVS seront modifiées, du fait du changement de rédaction de l’article D. 311-15. Le conseil exercera donc les attributions suivantes donner son avis et faire des propositions sur toute question intéressant le fonctionnement de l’ESSMS, notamment sur les droits et libertés des personnes accompagnées,l’organisation intérieure et la vie quotidienne,les activités,l’animation socio-culturelle,les prestations proposées,les projets de travaux et d’équipements,la nature et le prix des services rendus,l’affectation des locaux collectifs,l’entretien des locaux, les relogements prévus en cas de travaux ou de fermeture,l’animation de la vie institutionnelle,les mesures prises pour favoriser les relations entre les participants à la vie institutionnelle,les modifications substantielles touchant aux conditions de prise en charge ; être associé à l’élaboration ou à la révision du projet d’établissement ou de service, en particulier son volet portant sur la politique de prévention et de lutte contre la maltraitance ; être entendu lors de la procédure d’évaluation ;être informé des résultats de l’évaluation ;être associé aux mesures correctrices à mettre en place suite au résultat de l’évaluation ;dans les maison d’accueil spécialisées MAS et les établissements d’accueil médicalisé EAMà , être consulté sur le plan d’organisation des transports produit dans le dossier budgétaire ;en EHPAD, examiner les résultats de l’enquête de satisfaction annuelle réalisée sur la base d’une méthodologie et d’outils élaborés par la Haute autorité de santé HAS ;rendre un avis préalablement à la mise en place de modalités alternatives de participation dans le cadre e la démarche d’évaluation de la qualité des prestations ;rédiger un rapport d’activité annuel que le président du conseil devra présenter à l’instance compétente de l’organisme gestionnaire. Contenu du règlement intérieur Seront transférés du règlement de fonctionnement au règlement intérieur du CVS les éléments afférents aux modalités de désignation des représentants des personnes accueillies dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale CHRS ; les ESSMS accompagnant les personnes confronté à des difficultés spécifiques ; les centres d’accueil pour demandeurs d’asile CADA. Fonctionnement Convocation L’article D. 311-16 est modifié sur 2 points la convocation aux réunions du CVS devra être adressée à ses membres au moins 15 jours à l’avance et non plus 8 jours avant ;la convocation du CVS à l’initiative de ses membres sera possible à la majorité simple et non plus à la majorité qualifiée des 2/3. Attributions du président Le président du CVS devra, en application du nouvel article D. 311-9, alinéa 2, assurer l’expression libre de tous les membres. Par ailleurs, lorsque le président du CVS sera saisi de demandes d’information ou de réclamations concernant un événement indésirable grave EIG ou un événement indésirable grave associées aux soins EIGS, il devra orienter les demandeurs vers les personnes qualifiées, le dispositif de médiation ou le délégué territorial du Défenseur des droits. Reddition des avis Pour tenir compte des modifications opérées dans la composition du CVS l’article D. 311-17 prévoit que les avis ne seront valablement émis que si le nombre des personnes présentes représentants des personnes accompagnées ;représentant du groupement de personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ;représentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ;représentant des représentants légaux des personnes accompagnées ;dans les services tutélaires représentant des MJPM ; est supérieur à la moitié des membres. Établissement du relevé de conclusions La rédaction de l’article D. 311-20 est totalement modifié. Désormais, le relevé de conclusions de chaque séance du CVS sera établi par le secrétaire de séance, désigné par et parmi les personnes accompagnées ou, en cas d’impossibilité ou d’empêchement, par et parmi le représentant de groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ;le représentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ;le représentant des représentants légaux des personnes accompagnées ;dans les services tutélaires le représentant des MJPM. Le secrétaire de séance pourra être assisté en tant que de besoin par l’administration de l’ESSMS ou du lieu de vie et d’accueil LVA. Le relevé de conclusions sera signé par le président puis soumis à approbation à la séance suivante du CVS après avoir été joint à la convocation. Enfin, le relevé de conclusions du CVS sera transmis à l’instance compétente de l’organisme gestionnaire et à l’autorité administrative compétente pour l’autorisation. Suivi des avis Les modalités sous lesquelles le CVS est informé des suites réservées à ses avis devront être définies dans son règlement intérieur article D. 311-29 modifié. Les autres formes de participation Choix de la forme de participation Dans le cas général, les formes de participation alternatives au CVS pourront s’opérer article D. 311-21 par toute modalité déterminée par le responsable de l’ESSMS ;comme précédemment, par l’instauration de groupes d’expression ;l’organisation de consultations de l’ensemble des personnes accompagnées ainsi que des représentants du groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée, des familles ou des proches aidants, des représentants légaux et, dans les services tutélaires, du représentant des MJPM ;comme précédemment, des enquêtes de satisfaction. Dans le cas particulier des EHPAD, en vertu du nouvel article D. 311-15-III et en sus du dispositif de participation par le CVS, il conviendra de réaliser une enquête de satisfaction annuelle sur la base d’une méthodologie et d’outils élaborés par la HAS. Les résultats de cette enquête devront être affichés dans l’espace d’accueil et examinés annuellement par le CVS. Acte institutif La nouvelle rédaction de l’article D. 311-22 prévoit que l’acte instituant des instances de participation autres que le CVS devra préciser la composition et les modalités de fonctionnement de ces instances, lesquelles devront impérativement comporter, en nombre supérieur à la moitié, les représentants du groupement des personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée ; des familles ou des proches aidants des personnes accompagnées ; des représentants légaux des personnes accompagnées ; dans les services tutélaires des MJPM. Contenu du règlement intérieur Seront transférées dans le règlement intérieur les prévisions contenues jusqu’ici dans le règlement de fonctionnement concernant l’adaptation d es modalités de consultation mises en oeuvre compte tenu des formes de participation instituées ;les modalités d’établissement et de délibération des comptes rendus de séance des instances alternatives au CVS compte tenu des caractéristiques particulières des modes de participation institués ;les modalités d’élection ou de désignation à ces mêmes instances de participation des représentants des personnes accueillies ou prises en charge, de ceux des familles ou de ceux des titulaires de l’exercice de l’autorité parentale ou des représentants légaux, de ceux des membres du personnel et de ceux de l’organisme gestionnaire. Organisation de la consultation La modification de l’article D. 311-23 conduira à ce que l’organisation de la consultation, par envoi de l’ordre du jour accompagné des explications nécessaires à sa compréhension, soit obligatoirement notifiée aux membres des instances 15 jours au plus tard avant leur tenue, non plus 7 jours auparavant comme c’est le cas aujourd’hui. Dispositions communes au CVS et aux autres formes de participation Jusqu’à présent, l’article D. 311-26 prévoit que, quelque soit la forme de participation, les représentants des personnes accompagnées soit consulté sur tout projet de modification du règlement de fonctionnement et du projet d’établissement ou de service. La modification de cet article exclura de l’obligation de consultation les projets de modification du règlement de fonctionnement, le texte visant désormais celles du règlement intérieur de l’instance de consultation et celles du projet d’établissement ou de service. Par ailleurs, en vertu de la nouvelle rédaction de l’article D. 311-32-1, l’accès aux relevés de conclusions – quelle que soit la forme de participation – est élargi à toutes les personnes chargées d’une mesure de protection juridique avec représentation ainsi qu’aux représentants des groupement de personnes accompagnées de la catégorie d’ESSMS concernée et ce, même s’ils ne sont pas membres des instances qui les ont émis. 2. Commentaire L’édiction de ce décret était très attendue après le rapport de la Défenseure des droits de mai 2021 sur le respect des droits des résidents d’EHPAD et les développements médiatiques du scandale Orpéa ». Il est certain qu’une plus grande effectivité des droits fondamentaux des personnes accueillies ou accompagnées en ESSMS devait être recherchée. De ce point de vue, l’ouverture des instances de participation à un plus grand nombre de personnes – élus locaux, personne qualifiée, délégué du Défenseur des droits, membre du CDCA, représentant de l’autorité administrative ayant délivré l’autorisation – doit être saluée car leur regard sera sans doute gage d’une amélioration des pratiques. Ceci étant, cette première lecture du nouveau régime réglementaire suscite la déception pour plusieurs raisons l’accroissement de la complexité du dispositif, en particulier s’agissant des formes de participation alternatives au CVS ;l’invention de la notion de représentant de groupement des personnes accompagnées de la catégorie concernée d’établissements ou de services », sans qu’aucune définition ne soit donnée de tels groupements et ce, alors que la logique qui semble présider à ce choix est celle d’une sanitarisation » de la représentation des personnes. En effet, dans les établissements de santé, la représentation des patients au sein les commissions des usagers CDU est assurée par les membres d’associations de patients agréées par le ministre des solidarités et de la santé. Faut-il croire que le recours à l’agrément d’association d’usagers est d’actualité ? Un tel procédé n’est pas sans rappeler l’invention récente de la notion inconsistante d’ autorité extérieure » dans le régime du projet d’établissement, réformé lui aussi à la va-vite ;l’absence de précisions sur le traitement d’un certain nombre de situations problématiques rencontrées dans les ESSMS. Il aurait notamment été utile d’indiquer le sort à réserver au mandat des membres des CVS qui n’ont plus de lien avec l’ESSMS – leur proche étant décédé ou ayant quitté l’établissement ou le service – ou encore de prévoir une manière d’assurer la continuité de la représentation des usagers en cas de carence aux élections du CVS ; l’absence de formation des membres des CVS, alors que celle-ci semble indispensable pour favoriser leur investissement dans cette instance ;l’absence relative d’intérêt de la nouvelle définition des attributions des CVS, alors même que l’actuelle est suffisamment générale pour couvrir l’intégralité des aspects de l’organisation et du fonctionnement des ESSMS ;surtout, la suppression de l’obligation de soumettre à consultation l’adoption et la modification du règlement de fonctionnement. Il aurait été pertinent de prendre le temps de remettre à plat l’ensemble du régime juridique de la protection des droits des personnes accueillies ou accompagnées, avec l’ambition de corriger les imperfections non seulement des instances de participation mais aussi – de manière concomitante et cohérente – du contrat de séjour et du règlement de fonctionnement ; certaines de ces imperfections ont déjà été décrit sur ce blog, à la suite de la modification du régime du projet d’établissement. En définitive, les modifications promises paraissent ne pas être à la hauteur des ambitions affichées, sans doute en raison d’une précipitation dont on peut s’interroger sur les causes. Renforcer l’effectivité du respect des droits des personnes demande du travail et ne saurait se résumer à un effet d’affichage. Les professionnels sont malheureusement habitués à ces changements juridiques insuffisamment réfléchis qui interviennent en réaction à des événements médiatiques ; la modification du régime du contrat de séjour avec la loi ASV, au lendemain de l’affaire dite de la nonagénaire de Chaville », constitue à cet égard un précédent éclairant confusion entre contrat de bail et contrat de séjour, invention d’un avenant de restriction de la liberté d’aller et venir à la légalité douteuse, absence de prise en compte des apports du droit de la consommation, ignorance délibérée du besoin d’encadrer la pratique – hélas parfois nécessaire – de la contention. Il faudra donc attendre une nouvelle occasion – plus sereine ? – pour repenser et réécrire dans son ensemble le corpus de la protection des droits fondamentaux des personnes vulnérables … Pour allouer aux ESSMS les moyens nécessaires à l’animation d’un véritable processus participatif … Pour restaurer la mission régalienne du contrôle … L’affaire Orpéa l’a bien montré si le respect de l’altérité est avant tout affaire d’éthique, alors il faut commencer par donner aux professionnels les moyens nécessaires à la mise en oeuvre de démarches éthiques qui, de longue date, sont préconisées dans les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS et les avis du Conseil national consultatif d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé CCNE. Et il faut, pour ce faire, avoir la légitimité nécessaire, ce qui est loin d’être le cas lorsque l’on a imposé pendant des mois aux résidents d’EHPAD, par de simples consignes administratives, des restrictions illégales de leurs libertés fondamentales. 2 398
Cependant les textes disposent également qu’au sein du CVS « le Directeur ou son représentant siège avec voix consultative », à l’exception de certains établissements pour mineurs où il siège avec voix délibérative (les établissements pour personnes âgées comme le vôtre ne sont pas concernés : en EHPAD ou résidence autonomie, le Directeur
Rien n'oblige juridiquement les EHPAD à accompagner les personnes âgées dépendantes si elles désirent voter. © PASCAL PAVANI / AFP Copié11h08, le 20 avril 2017, modifié à 16h22, le 21 avril 2017 Le 23 avril et le 7 mai, les seniors seront, comme les autres citoyens, appelés à voter. Mais pour les personnes dépendantes qui résident dans des établissements spécialisés, il n'est pas toujours facile de le votent les personnes âgées ? Plutôt à droite, répondront les plus au courant de la sociologie électorale. C'est vrai voir encadré, mais la question n'est pas uniquement là . Comment votent-elles en pratique ? Se déplacer jusqu'aux urnes peut-être un véritable casse-tête pour certaines. Et la question se pose avec d'autant plus d'acuité pour les seniors qui, du fait de leur état de santé, résident dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes EHPAD. Ils sont environ selon les chiffres les plus récents de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques DREES. Et tous ne voteront pas les 23 avril et 7 mai prochain, loin de rien n'est prévu. Car juridiquement, rien n'est prévu pour organiser leur vote. "Les EHPAD n'ont aucune obligation légale de faire quoi que ce soit", rappelle Fanny Coudray, directrice de la résidence de la Poterie de Chartres-de-Bretagne, dans l'Ille-et-Vilaine. Il existe bien une Charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de dépendance, qui stipule que "l'exercice de ses droits civiques doit être facilité, notamment le droit de vote en fonction de sa capacité juridique". Mais cette Charte n'a aucun caractère aides à la procuration. Pour autant, "l'accompagnement des résidents pour voter est quelque chose que nous prenons en compte", assure Fanny Coudray, qui est également membre du bureau du bureau de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées FNADEPA. Dans son EHPAD, une animatrice réalise, plusieurs matins par semaine, une revue de presse pour "favoriser le débat" et tenir les résidents au courant de l'actualité politique. À l'approche du scrutin, "on a accompagné les démarches de procuration", raconte Fanny Coudray. Un tour des résidents a été fait pour leur demander s'ils souhaitaient voter et, le cas échéant, s'ils voulaient faire une procuration. "Ensuite, on a contacté chaque famille, aidé les résidents à rassembler les documents nécessaires et on s'est mis en relation avec les services de gendarmerie." Qui sont venus dans l'établissement pour éviter des déplacements trop lourds à familles mises à contribution. Si la résidence de la Poterie est exemplaire, ce n'est pas le cas de tous les EHPAD. "L'application de la Charte est laissée à la discrétion de chacun", note Joëlle Le Gall, présidente honoraire de la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et de leurs familles FNAPAEF. "Les établissements essaient généralement de faire au mieux mais pour certains, c'est loin d'être une priorité." En cause le manque de moyens. "On fait souvent porter la responsabilité aux familles", conclut Joëlle Le Gall. Ce qui peut évidemment poser problème lorsqu'elles sont absentes ou éloignées." Les établissements essaient généralement de faire au mieux mais pour certains, le vote des résidents est loin d'être une priorité. "Accompagnement au bureau de vote. Fanny Coudray, de son côté, reconnaît volontiers qu'"en fonction des secteurs géographiques", les mesures mises en place peuvent être différentes d'un EHPAD à l'autre. Mais assume totalement de mettre les proches à contribution. "On insiste sur la place que doit tenir la famille en général dès l'entrée de la personne dans la résidence", explique-t-elle. Au moment des élections, c'est donc à elle, si aucune procuration n'a été faite, de venir chercher son parent résident pour l'emmener dans son bureau de vote. "Il y a des organisations de transport dans certains EHPAD, mais cela reste vraiment marginal." Les personnes accueillies dans son EHPAD qui sont inscrites sur les listes électorales dans la commune ont de la chance le bureau de vote, à la Mairie, est accessible à pied. "Un professionnel peut les accompagner, mais beaucoup de familles s'en chargent aussi", souligne Fanny Coudray."L'enjeu électoral n'est pas le même pour tous les candidats". Du côté des partis politiques, rien n'est vraiment prévu pour inciter les personnes âgées résidant en EHPAD à voter. Mettre à disposition des moyens de transport pour les mener jusqu'aux bureaux de vote est logiquement interdit, mais les états-majors ne prévoient pas non plus d'actions de communication spécifiques. Leurs tracts et professions de foi arrivent dans les boîtes aux lettres de chacun. Cela s'arrête là . "L'enjeu électoral n'est pas le même pour tous les candidats", rappelle-t-on chez Benoît Hamon. "Le vote des seniors est moins prioritaire pour nous que pour la droite. Si on pouvait déjà arriver à faire voter les jeunes…"Sous tutelle. Si, dans l'ensemble, Fanny Coudray assure que l'exercice des droits civiques des personnes âgées dépendantes pose rarement problème et qu'elle n'a eu d'écho de plaintes ni des familles, ni des résidents, les choses se corsent sur la question des personnes très malades ou lourdement handicapées. Pour elles, la capacité à choisir un candidat peut être mise en doute. Lorsqu'elles sont sous tutelle, la question ne se pose quasiment pas. "Généralement, elles n'ont plus le droit de vote. Des démarches peuvent être faites auprès du juge", explique Fanny Coudray. Dans les faits, cela n'arrive "quasiment jamais".Épineuse question des malades d'Alzheimer... En revanche, nombre de personnes âgées atteintes de troubles cognitifs ne sont pas sous tutelle. Que faire, par exemple, pour les résidents souffrant d'Alzheimer qui ne sont pas sous tutelle, comme c'est le cas de 70% d'entre eux ? Les études sur le sujet sont rares, mais la fondation Médéric Alzheimer en a réalisé une auprès de établissements en 2010. À l'époque, seules 54% des structures interrogées déclaraient avoir mis en place des mesures "facilitant l'exercice du droit de vote" pour les patients atteints de cette maladie neurodégénérative. Pour les 43% des établissements qui n'ont rien prévu dans ces cas de figure, la raison la plus invoquée est "l'absence de compétence de l'EHPAD en la matière".Résultat en l'absence de cadre juridique clair, c'est la famille qui place le curseur. Et reste juge de la capacité, ou non, du malade de se rendre aux urnes. "Généralement, elle n'insiste pas pour que son parent vote", estime Fanny Coudray. "Si la personne ne peut absolument pas s'exprimer, qu'elle est trop désorientée, elle n'a de toute façon pas d'intérêt pour l'actualité politique."…et des handicapés mentaux. Le problème se pose aussi dans l'autre sens, pour les personnes sous tutelle qui se voient dépossédées de leur droit de vote. C'est le cas notamment des "personnes handicapées vieillissantes" que Fanny Coudray accueille, à partir de 45 ans, dans un "foyer de vie" à côté de l'EHPAD. "On a là des gens qui s'intéressent à l'actualité, avec lesquels on organise des ateliers de discussion, mais qui ne peuvent pas voter alors qu'elles en expriment le désir." Plusieurs associations, comme l'Unapei, ont déjà soulevé ce problème, appelant les pouvoirs publics à légiférer sur la question. Fanny Coudray estime quant à elle qu'on ne pourra faire l'économie d'engager "une réflexion dans les années à venir".Les seniors penchent à droiteTraditionnellement, les personnes âgées sont parmi celles qui se mobilisent le plus. Selon la dernière enquête Ipsos pour le Cevipof, 75% des plus de 65 ans sont certains de voter dimanche, contre 58% des moins de 35 ans. En 2012, 87% d'entre eux avaient fait le vote va majoritairement aux candidats à droite de l'échiquier politique. En 2012, 41% des plus de 65 ans avaient choisi Nicolas Sarkozy dès le premier tour, quand 30% avaient préféré François Hollande. En revanche, contrairement aux idées reçues, ils ne votent pas plus pour le Front national que la moyenne de la population. Selon les sondages, Marine Le Pen ne recueille les suffrages que d'environ 13% des seniors contre 24% des moins de 35 ans.
zRXF. 71 372 495 135 146 42 94 101 479
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